Inserm

L’Inserm réunit 15 000 chercheurs, ingénieurs, techniciens et personnels administratifs, avec un objectif commun : améliorer la santé de tous par le progrès des connaissances sur le vivant et sur les maladies, l’innovation dans les traitements et la recherche en santé publique.

Améliorer la santé humaine
Depuis sa création en 1964, l’Inserm a été l’acteur d’avancées médicales majeures : premiers tests de diagnostic prénatal, décryptage des mécanismes du système HLA, première fécondation in vitro, identification du virus du sida, radiothérapie contre le cancer, première greffe de peau, stimulation cérébrale profonde, thérapie génique…

Cette mission s’appuie sur le travail de 9 instituts thématiques, dont le rôle est de réaliser l’état des lieux de la recherche dans leur domaine et d’animer cette recherche. Par ailleurs, les recherches sur le sida et les hépatites B et C sont conduites et financées par l’ANRS, agence autonome de l’Inserm.

L’Institut se distingue par l’excellence scientifique de ses équipes, mais également par sa capacité à assurer une recherche translationnelle, du laboratoire de recherche au lit du patient.

Aujourd’hui, l’Inserm est au 1er rang européen des institutions académiques de recherche dans le domaine biomédical, avec près de 12 000 publications par an, et au 2e rang mondial derrière les National Institutes of Health (NIH) intra-muros. L’Inserm est en outre le 9e organisme public de recherche les plus innovants au monde, selon le classement Thomson-Reuters 2016.

Jouer un rôle majeur dans la coordination de la recherche en santé
Depuis toujours, l’Inserm travaille en étroit partenariat avec l’Hôpital, l’Université et d’autres établissements publics. La plupart de ses structures de recherche sont mixtes, implantées au plus près des lieux de soin et d’enseignement. Ces partenariats sont un gage de succès, par la mutualisation des compétences, l’attractivité pour les talents et la proximité avec les patients.

L’Inserm est l’un des membres fondateurs d’Aviesan, l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé, dont il assure la présidence. Coordination scientifique des thématiques de recherche, coordination opérationnelle des projets et des ressources : Aviesan favorise une meilleure réactivité et efficacité de la recherche française.

Agir pour et avec la société
Pionnier de l’éthique
Les découvertes en santé et leurs applications suscitent de nombreuses questions relatives au respect du vivant et à l’éthique. L’Inserm a conduit à la création du Comité consultatif national d'éthique en 1983. Le Comité d’éthique de l’Inserm est quant à lui un acteur à part entière du dialogue entre la communauté scientifique et la société. Il apporte son soutien aux personnels de l’Institut, pour identifier et intégrer les questions d’éthique dès la conception de leurs projets.

Expert en santé
Face à l’évolution rapide des enjeux de santé publique, l’Inserm développe et produit depuis 1993 ses Expertises collectives. Impulsés sur saisine des pouvoirs publics ou auto-saisine, ces travaux offrent aux autorités publiques et aux élus une aide à la décision précieuse sur des problématiques sensibles : amiante, plomb, rythmes biologiques de l’enfant, handicaps...

Avec et pour les malades
Créés en 2004, le Groupe de réflexion avec les associations de malades (Gram) et la mission Associations recherche & société coordonnent les programmes d’action entre l’Inserm et plus de 500 associations de malades, personnes handicapées et leur famille. Ce sont des lieux de dialogue, de réflexion et de proposition. Très actives, les associations jouent un rôle décisif dans la démocratie sanitaire et scientifique. Elles participent à l’organisation, voire au financement de la recherche.

Pour en savoir plus sur l’Inserm et les associations de malades

La diffusion des savoirs
L’Inserm contribue à promouvoir les travaux et les résultats de ses chercheurs. Au niveau national ou local, il s’investit dans la culture scientifique et la diffusion des connaissances. Journées portes ouvertes dans les laboratoires, conférences, créations théâtrales et expositions : tout au long de l’année, l’Institut et ses chercheurs viennent à la rencontre des citoyens. Un musée virtuel, des ouvrages de vulgarisation, productions audiovisuelles ou encore le magazine d’actualités scientifiques Science&Santé sont autant d’outils qui assurent la diffusion d’une information de qualité vers tous les publics.

Découvrir nos contenus d’information et nos événements de culture scientifique




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Conséquences à long terme des traitements en cancérologie pédiatrique (CTCP)

Inserm

L'Inserm soutient la recherche sur les effets à long terme des traitements en cancérologie pédiatrique, avec un financement allant jusqu'à 400 000 € par projet. Cet appel à projets repose sur l’utilisation de données de registres ou de cohortes existantes. Les candidatures doivent être soumises avant le 28 mai sur la plateforme d’évaluation EVA.Objectifs de l’appel à projetsChaque année, environ 2 300 enfants et adolescents sont diagnostiqués avec un cancer en France. Si les progrès de la recherche ont permis d’améliorer la survie, deux tiers des enfants guéris développent des séquelles liées à leur traitement. Cet appel à projets s’inscrit dans la continuité des efforts engagés pour :Mieux comprendre les effets à long terme des traitements anticancéreux.Identifier les facteurs de risque et les mécanismes impliqués.Développer des outils et stratégies pour réduire, prévenir et prendre en charge ces séquelles.Proposer des interventions adaptées pour améliorer la qualité de vie des survivants. Champs thématiquesEffets secondaires chroniques et risque de cancers secondaires.Rôle des facteurs génétiques dans la survenue de séquelles.Mécanismes du vieillissement accéléré chez les survivants.Développement de stratégies de dépistage et d’intervention.Impact des traitements sur la santé physique, reproductive, psychologique et socio-économique.Cette liste est non exhaustive et d’autres thématiques peuvent être envisagées.Modalités de participation ÉligibilitéProjets reposant sur des registres de population ou des cohortes existants en France et portés par des équipes ayant constitué ces ensembles de donnéesParticipation à un réseau des lauréats qui sera piloté par l’Institut thématique Santé publique de l’Inserm dans le cadre de cet AAP. Durée et financementProjets d’une durée maximale de 36 moisFinancement compris entre 50 000 € et 400 000 € Champs disciplinaires concernésÉpidémiologie, hématologie, radiologie, biologie fondamentale, recherche translationnelle, sociologie, économie de la santé, psychologie...