ANR

Pour ce faire, un changement de paradigme dans la conception des systèmes collaboratifs est nécessaire, comparable à celui qui a vu l'avènement de l'informatique personnelle. Pour collaborer de manière fluide et naturelle tout en tirant parti des capacités du numérique, il faut faire de la collaboration et du partage des fonctionnalités natives des systèmes numériques, au même titre que le sont les fichiers ou les applications aujourd’hui. Pour cela il faut inventer des espaces numériques partagés qui ne se limitent pas à répliquer le monde physique dans des environnements virtuels, permettant à des équipes co-localisées et/ou distribuées géographiquement de travailler ensemble de manière fluide et efficace. Au-delà de cet enjeu technologique, le projet ENSEMBLE porte aussi un enjeu de souveraineté et un enjeu sociétal : en créant les conditions d'interopérabilité entre services de communication et de partage pour ouvrir les «jardins privés» (walled gardens) qui imposent à tous les participants d'utiliser les mêmes services, l'objectif est de permettre à de nouveaux acteurs de proposer des solutions adaptées aux besoins et aux contextes d'usage. Les utilisateurs pourront ainsi choisir les combinaisons d'outils et de services, potentiellement « intelligents », pour définir des espaces de collaboration mixte, physique et numérique, qui répondent à leurs besoins, sans obérer leur capacité à échanger avec le reste du monde. En rendant ces services plus accessibles à une plus large population, on pourra contribuer à réduire la fracture numérique. Ces enjeux nécessitent un investissement important pour développer des travaux pluridisciplinaires (Informatique, Ergonomie, Psychologie cognitive, Sociologie, Design, Droit, Économie, Sciences de gestion, etc.) de nature théorique et empirique. Les verrous scientifiques sont les suivants : 1) Concevoir des environnements collaboratifs et des modèles conceptuels novateurs ; 2) Permettre des expériences collaboratives fluides qui favorisent l'interopérabilité ; 3) Combiner l'intelligence humaine et artificielle dans des configurations collaboratives  4) Soutenir la création de collectifs en ligne sains et durables ; 5) Spécifier des normes socio-techniques avec des cadres juridiques/réglementaires. Les avancées sur les activités collaboratives médiées par le numérique auront un impact dans de nombreux secteurs de la société - éducation, santé, industrie, science, services, vie publique, loisirs - en améliorant la productivité, l'apprentissage, le soin et le bien-être, ou la démocratie participative. De plus, un bond qualitatif majeur dans l’expérience d’activités sociales à distance permettra de réduire nos mobilités et l’empreinte environnementale qu’elles engendrent. Ce second appel à projets (AAP) vise à financer des projets sur la collaboration numérique non traités actuellement dans (1) les projets ciblés du programme eNSEMBLE (nouveaux thèmes, nouvelles approches, aspects transverses, etc.) et (2) les projets laureats du premier appel à projets. Toutes les forces, que ce soit des laboratoires publics ou privés, sont les bienvenues pour répondre à cet AAP et adresser collectivement des verrous scientifiques. Le présent appel mobilisera environ 6 M€. Les projets auront une durée de maximum 4 ans avec une fin de projet au plus tard en août 2030, pour une aide demandée d’un montant de l’ordre de 800 K€ à 1M€....

Les appels à projet « Ecophyto Maturation » ont pour but de soutenir la valorisation de travaux scientifiques déjà accomplis avec succès (preuve de concept), afin d’atteindre l’opérationnalisation d’une solution jusqu’à un stade permettant son appropriation au travers de produits, technologies, méthodologies, ou services. Cette quatrième édition concerne des innovations au service de l’atteinte des objectifs d’Ecophyto 2030 : elle couvre toutes les thématiques applicables à un objectif de réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques (PPP) et/ou de diminution des risques et des impacts associés, sur la santé ou l’environnement. Pour répondre à ces objectifs, les projets devront viser, depuis une preuve de concept établie sur la base de travaux scientifiques antérieurs, à développer et faire progresser en maturité une solution dont l’opérationnalité devra être démontrée en conditions réelles, tout en justifiant de répondre aux besoins d’utilisateurs finaux clairement identifiés. Cette quatrième édition concerne ainsi : Un volet 1 intitulé « innovations techniques/technologiques » au service d’Ecophyto. Toute recherche visant un objectif opérationnel justifié au regard de la Stratégie Ecophyto 2030 sera recevable. Cependant pour cette édition, un accent particulier est mis sur des innovations visant à contribuer à la limitation du dépôt dans l’environnement et du transfert des produits phytopharmaceutiques, jusqu’à la décontamination des matrices environnementales (remédiation).Un volet 2 intitulé « innovations sociales, organisationnelles et de politiques publiques » qui vise la sélection de projets mobilisant spécifiquement les sciences humaines et sociales, en les plaçant au cœur des projets (sans que cela interdise la mobilisation de sciences biotechniques, dans une perspective multi ou interdisciplinaire). L’objectif sera de travailler et de faire gagner en maturité des méthodes, outils ou services (y compris relevant de politiques publiques) contribuant à la mobilisation et à l’organisation des acteurs (à l’échelle d’une entreprise, d’une chaîne de valeur ou d’un territoire) en vue d’accélérer et amplifier la transition vers des systèmes plus économes et mesurés en risque et impacts dans l’utilisation des PPP. Les consortia devront rassembler au moins un partenaire de type « organisme de recherche ou assimilés » et au moins un partenaire de type « acteur socio-économique » (entreprises privées, centres et instituts techniques, organismes professionnels, chambres consulaires, associations, etc.)....

L'objectif du PEPR est de produire des avancées scientifiques majeures dans la compréhension et la mise en œuvre des SfN, tout en développant des approches innovantes intégrant diverses disciplines. Le programme cherche à contribuer à la structuration de la communauté scientifique française, à adopter une approche systémique, à renforcer le positionnement international de la France et à favoriser le transfert des connaissances vers les acteurs de terrain et les décideurs. Cet appel à projets a comme vocation de financer des projets novateurs, intégrant la recherche participative, ciblant des milieux spécifiques comme l'urbain, le côtier, l'agricole ou les aires protégées. Les projets s'appuyant sur des territoires expérimentaux, prévoyant des actions de diffusion et s'inscrivant dans des dynamiques internationales seront également valorisés. L'ensemble de ces initiatives vise à favoriser une compréhension approfondie et une mise en œuvre efficace des Solutions fondées sur la Nature pour répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux actuels. Les projets attendus, d'une durée de 3 à 5 ans et d'un financement entre 700k et 1M euros, doivent impliquer plusieurs équipes de recherche et éventuellement des partenaires non-académiques. Ils doivent adopter une approche interdisciplinaire, démontrer un potentiel d'impact significatif et respecter les principes FAIR ainsi que le protocole de Nagoya. L’appel à projets se déroulera en deux phases avec le dépôt d’une lettre d’intention dans un premier temps, puis le dépôt d’un dossier complet dans un deuxième temps. L’appel à projets, réalisé en deux vagues, est doté d’un montant de 13,4 M€....

ERA-NET pour la recherche et l’innovation dans le domaine des matériaux et des batteries. Soutenir le pacte vert pour l’Europe. Actif depuis 2012, le consortium M-ERA.NET a fédéré un vaste réseau dans le domaine des matériaux, permettant la collaboration entre les principaux partenaires de recherche académique et industrielle de pays et de régions européens et non européens. Les projets soutenus ont favorisé la production de connaissances allant de la recherche fondamentale jusqu’aux applications industrielles innovantes. Au cours des dernières années, des efforts importants ont été déployés pour renforcer notamment l’introduction de nouveaux matériaux et l’intégration des produits et des procédés nécessaires. L’appel M-ERA.NET Call 2025 vise plus particulièrement à répondre aux défis sociétaux et aux besoins technologiques avec une approche interdisciplinaire. En effet, les matériaux avancés ont été classés comme technologies clés génériques (KET) pouvant contribuer au développement de technologies visées par le plan SET (Strategic Energy Technology), et à l’amélioration de l'efficacité énergétique et de l’usage des ressources. De plus, cet appel souligne l'engagement de l'Union Européenne (UE) en matière d'économie circulaire et d'objectifs de développement durable, en lien avec l’adoption par la Commission européenne d’un nouveau volet sur l'économie circulaire, afin d’aider les entreprises et les consommateurs européens. Un appel à projets structuré, pour l’ANR, autour de trois thèmes L’objectif de cet appel à projets est donc de contribuer à la promotion d’une communauté de recherche (académiques et industriels) au niveau européen et international. Les actions de recherche pourront concerner un large éventail de la chaîne de valeur dans le domaine des matériaux.  Matériaux durables pour des applications dans le domaine de l’énergieSurfaces, revêtements et interfaces innovantes (non éligible pour l’ANR)Composites avancés et matériaux légers (non éligible pour l’ANR)Matériaux fonctionnelsMatériaux pour relever les défis environnementaux (non éligible pour l’ANR)Matériaux de nouvelle génération pour l’électronique Pour une description détaillée de chaque thématique voir le texte de l’appel. Le texte de l’appel à projets, comprenant parmi d’autres informations la liste des pays et régions participant à l’appel à projets, est disponible sur le site de l’appel à projets M-ERA.NET Call 2025 (Joint Call 2025 - M-ERA.NET).  Les partenaires des projets sélectionnés seront financés directement par leurs organisations nationales/régionales (agences ou ministères) respectives. En conséquence, des règles d’éligibilité nationales/régionales s’appliquent en plus de celles spécifiques à l’appel.  En particulier les participants sollicitant une aide de l’ANR devront prendre connaissance du document « Modalités de participation pour les partenaires sollicitant une aide de l’ANR », accessible sur cette page. ...

La signature de l’accord bilatéral entre l’ANR et la JST (Japanese science and technology agency) pour la promotion de la coopération scientifique et technologique s’est traduite par l’ouverture de l’emblématique programme japonais CREST (Core Research for Evolutionary Science and Technology) à la participation des équipes françaises dans les projets japonais. Les équipes françaises sont invitées à participer dans des projets de recherche en collaboration avec une ou des équipes japonaises concernant l’un des deux thèmes suivants : [Nano-Material Semiconductors] Fundamental Technology for Semiconductor-Device Structures Using Nanomaterials[Prediction Mathematical Foundation] Creation of Mathematical Foundation for Prediction and Control Les descriptifs complets de ces thèmes figurent en annexe du document relatif aux modalités de participation des partenaires français.  Cette coopération dans le cadre du programme CREST créé afin de soutenir des objectifs de recherche prioritaires pour le Japon soutient la recherche collaborative dont les résultats constitueront les fondements de ruptures scientifiques et technologiques. Les propositions de projets devront être portées conjointement par un coordinateur ou une coordinatrice japonais.e et un coordinateur ou une coordinatrice français.e. Elles seront évaluées par l’ANR et la JST, successivement.  L’ANR apportera aux équipes françaises une aide maximale de 500 k€ par projet. Le montant de la demande d’aide doit être adapté au nombre de partenaires français et à l’ambition du projet, pour une durée de 5 ans. Les consortiums franco-japonais doivent déposer leurs dossiers scientifiques à l’ANR avant le 02 juin 2025 à 10h00 (CEST), et auprès de la JST avant le 03 juin 2025 à 12h00 (JST)  ...

Le but du premier appel est de consolider les réseaux de recherche indo-français sur l'hydrogène et d'en créer de nouveaux. Grâce à un financement bilatéral, les deux organisations cherchent à financer des projets binationaux innovants qui démontrent une forte synergie entre les équipes de chaque pays et une véritable intégration du travail commun, c'est-à-dire une coopération efficace entre les partenaires indo-français. Les partenaires travailleront ensemble en tant qu’équipe conjointe avec des compétences complémentaires dans le cadre d’un projet commun créant un résultat commun. L'objectif de cet appel franco-indien est de renforcer la création de valeur grâce à la recherche et à l'innovation pour le développement de nouvelles technologies, solutions, services et modèles économiques, en mettant l'accent sur les deux thèmes suivants, ainsi que sur les sous-thèmes pouvant y contribuer : Innovations pour la production électrochimique d’hydrogène ou les piles à combustible, p. ex.Alternatives aux électro-catalyseurs rares et coûteux pour les électrolyseurs ou piles à combustibleConception de catalyseurs bio-inspirés pour la production d’hydrogène vertProduction d’hydrogène basée sur des enzymes naturelles  Recherche sur les vecteurs et le stockage de l’hydrogène, p. ex.Des vecteurs d’hydrogène stocké sous forme chimique comme l’ammoniac (progrès dans la chaîne, tels que les procédés de synthèse et de craquage)Vecteur d’hydrogène liquide comme les Liquid Organic Hydrogen Carriers (LOHC)Stockage de l’hydrogène basé sur des matériaux, comme les hydrures Les détails sur les conditions d’éligibilité sont précisés dans le texte de l’appel disponible plus bas sur cette page dans la section Documents. Le modèle à utiliser pour les propositions de projet  est également disponible dans cette section. Les propositions de projet, devront être déposées en parallèle par les coordinateurs nationaux, sur les sites de dépôt de l’ANR et de le DST, en respectant le format et les modalités demandés respectives. ...

Le programme du PEPR SPLEEEN se décline en quatre axes de recherche complémentaires : Outils d’optimisation de la décarbonation en partant des procédés pour aller jusqu’aux sites industriels (écologie industrielle) :en se fondant sur l’acquisition de données et leur traitement en temps réel, afin de rétroagir sur les procédés, notamment en fonction d’indicateurs basés sur l’analyse de cycle de vie, dans un objectif de décarbonation ;en optimisant des synergies entre les ensembles productifs et avec les territoires (ensembles urbains notamment) ;en intégrant les questions sociotechniques multi-échelles, liées à la décarbonation de l’industrie : gouvernance, interaction avec différentes échelles géographiques de gouvernance, impacts (sociaux, environnementaux…..), intégration des problématiques de la consommation. Le premier axe ci-dessus revêt très clairement d’un caractère transversal avec les trois autres axes du PEPR : Introduction de vecteurs énergétiques décarbonés dans le mix énergétique industriel et accroissement de l’efficacité énergétique : carburants renouvelables ou bas carbone, production de chaleur et de froid industriels, gestion de la chaleur fatale…Intensification et décarbonation des procédés : réactions chimiques et conversion catalytique, réacteurs, production du ciment et de l’acier, captage et séparation du CO2.Traitement du CO2 : par conversion en molécules d’intérêt (chimie) ou en carburants ou matériaux (carbonates, polymères) ;par séquestration géologique onshore, en visant à anticiper sa trajectoire sociotechnique et le monitoring à long terme. Cet Appel à Manifestation d’Intérêt du PEPR SPLEEN vise à favoriser l’émergence et la construction de projets de recherche destinés à répondre aux enjeux scientifiques associés à sept thématiques identifiées lors de sa construction, couvrant les quatre axes du PEPR SPLEEN et en faisant largement appel aux communautés scientifiques concernées, tout en encourageant une démarche interdisciplinaire. Il vise à collecter des manifestations d’intérêt sous la forme de lettre d’intention (phase obligatoire), proposées par des équipes de recherche ou de pré-consortiums d’équipes, dans le but de construire des projets qui seront évalués par un comité d’évaluation organisé par l’ANR. Cet Appel à Manifestation d’Intérêt comporte sept thématiques : Thématique 1 : Politiques de Décarbonation de l’Industrie : leviers sociétaux, contributions de la société et impactsThématique 2 : Métrologie pour la décarbonationThématique 3 : Electrification des procédés à faible coût énergétiqueThématique 4 : Gestion de la chaleur, récupération, valorisation de la chaleur résiduelleThématique 5 : Nouveaux concepts pour les fours industriels à haute températureThématique 6 : Procédés innovants pour le captage du CO2Thématique 7 : Concepts, technologies, procédés en rupture pour la décarbonation de l’industrie Les projets complets (phase 2) auront une durée de 48 mois. L’aide demandée sera de minimum 800k€. A titre indicatif, cet AMI est doté d’un montant d’aide global de 13M€. Les bénéficiaires des aides sont des établissements d’enseignement supérieur et/ou de recherche ou des groupements de ces établissements. Les consortiums seront composés d’un nombre minimum de trois structures de recherche. La personne responsable du projet ne peut pas déjà être en charge d’un autre projet du PEPR SPLEEN : il n’est pas possible d’être responsable scientifique et technique (RST) de deux ou plusieurs projets du programme....

Pour répondre à cette situation, dans le cadre du Plan national de prévention et de lutte contre les Sargasses, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a chargé l’Agence nationale de la recherche (ANR) de supporter la recherche fondamentale et appliqué au travers de la coordination de plusieurs appels à projets conjoints. En 2019, un premier appel à projets conjoint « Recherche, développement et innovation SARGASSES » avec l’ADEME, les collectivités territoriales de Guadeloupe, Martinique et Guyane ainsi que les agences brésiliennes FAPESP et FACEPE, avait été lancé et avait pour objectif d’enrichir les connaissances sur les causes de ces échouements massifs de sargasses et de proposer des solutions pour gérer ces crises qui affectent plus particulièrement les îles du bassin caribéen. En 2021, un deuxième appel à projets de recherche conjoint avec la FACEPE (Brésil) et le NWO (Pays-Bas) a été lancé pour comprendre et prédire la prolifération des Sargasses. Les résultats des projets lauréats de ces deux appels suggèrent la nécessité de prolonger l’effort de recherche par un 3eme appel à projets sur l’impact sur la santé humaine mais également pour approfondir les études sur les produits de valorisation de ces algues brunes. Ce troisième appel "Sargassum" est soutenu par l’ANR et l’ADEME et aborde deux axes principaux : ValorisationSanté humaine...

Piloté par l’Inserm et le CEA, le programme de recherche est financé à hauteur de 80 millions d’euros pour une durée de 7 ans. Ce PEPR a pour objectif, à terme, de contribuer au maintien de l’excellence de la recherche française et d’accélérer le processus d’innovation en biothérapies. Ce programme est destiné à fédérer et améliorer l’accompagnement de la communauté scientifique française autour de ces thématiques. A l’issue d’une première phase, 12 projets ciblés ont déjà été sélectionnés autour des axes thématiques de la thérapie cellulaire et tissulaire, de la thérapie génique, de la bio-ingénierie et des vésicules extracellulaires. La seconde action majeure du PEPR a été la publication d’un appel à projets lancé en avril 2024 et ayant pour but de renforcer ces axes scientifiques tout en s’ouvrant sur des biothérapies non abordées par les projets prioritaires, telles que la phagothérapie ou les thérapies à base de microbiotes. Le présent appel représente la troisième action du programme. Il a pour objectif d’accompagner l’émergence de nouvelles biothérapies et de nouveaux formats de bioproduction en associant aux disciplines biologiques d’autres domaines tels que ceux liés à l’intelligence artificielle, aux sciences des données, aux sciences de l’ingénieur, à la chimie. Une participation d’équipes du domaine des sciences humaines et sociales est vivement encouragée afin d’apporter des dimensions éthiques, sociales et d’acceptabilité dans le développement des biothérapies. Cet appel se déroulera en deux phases. La première phase, obligatoire, fera l’objet de l’envoi de lettres d’intention. La sélection des lettres d’intention se fera par un comité de sélection interne au PEPR BBTI en association avec la présidence du comité d’évaluation de projets complets. Dans une seconde phase et après un travail réalisé entre les directeurs du PEPR et les porteurs des lettres d’intention sélectionnées pour le regroupement d’équipes et constitution de consortia, les consortia constitués à l’issue de la phase 1 seront appelés à déposer des projets complets, qui seront évalués par un comité d’experts internationaux mis en place par l’ANR. Cet appel vise à soutenir des projets innovants et d’envergure. Les projets déposés doivent être axés sur le développement de technologies ayant un niveau de maturité technologique précoce (TRL<4). Les projets déposés lors de la seconde phase devront engager au minimum trois structures de recherche bénéficiaires de l’aide, sans limitation du nombre d’équipes. Ils seront limités à une durée maximale de 4 ans et disposeront d’un montant de financement compris entre 0,5 et 3 millions d’euros maximum. L’enveloppe totale indicative attribuée à cet appel à projets est de 13,5 millions d’euros. Les bénéficiaires des aides seront les établissements d’enseignement et de recherche. Les entreprises et les établissements étrangers pourront avoir le statut d'établissement partenaire dans les projets, mais ne bénéficieront pas de financement direct au titre de cette participation....

Les organes et organoïdes sur puce (O&OoC) apparaissent comme une innovation prometteuse permettant de lever ces verrous. Au carrefour de la biologie cellulaire, l’ingénierie tissulaire et la microfluidique, les O&OoC sont des dispositifs miniaturisés contenant des sous-structures d'organes ou de tissus vivants dans un microenvironnement contrôlé. Ils peuvent reproduire une ou plusieurs fonctions de l'organe, voire celles de plusieurs organes interconnectés, avec la possibilité de surveiller en temps réel les différentes fonctions. Déjà utilisés en recherche fondamentale et développés par des startups pour l’industrie pharmaceutique, les O&OoCs de première génération sont basés le plus souvent sur des architectures relativement simples, mimant une seule fonction tissulaire et ayant souvent recours à des lignées cellulaires immortalisées.  Au-delà de ces premières réalisations, les O&OoC ouvrent également la possibilité de développer de nouveaux outils et approches diagnostiques ou/et à visée thérapeutique pour les cliniciens, pour une médecine personnalisée et de précision. Dans cette perspective, l’objectif principal du PEPR exploratoire MED-OOC est de contribuer à l’émergence de la prochaine génération d'O&OoC basée sur des tissus, des cellules, ou des modèles reconstituant un tissu tels que les organoïdes, dérivés de patients, dans le but d’offrir : aux scientifiques et industriels une alternative aux modèles animaux et aux modèles in vitro conventionnels, représentative de la diversité phénotypique humaineet aux cliniciens, l'accès à des puces standardisées « mono-organe » ou « multi-organes » fabriquées avec les propres cellules des patients, servant de « jumeaux cliniques », compléments des « jumeaux numériques » en cours de développement. Cette stratégie permettra d'aider à prédire l'évolution de la maladie et sa réponse thérapeutique, de choisir le traitement le plus approprié (plus efficace, moins toxique), et d'optimiser la séquence thérapeutique et les dosages adaptés à chaque patient En adéquation avec le plan « Innovation Santé 2030 », le PEPR MED-OOC a pour ambition de contribuer à garantir la souveraineté de la France en matière de recherche préclinique. MED-OOC se positionne plus largement dans cette stratégie nationale en interagissant avec d’autres PEPR (Biothérapies et Bioproduction de Thérapies Innovantes, Santé numérique, Santé des femmes – Santé du couple) et plus spécifiquement en visant à renforcer la place de la France à l'avant-garde des technologies O&OoC. Le PEPR MED-OOC propose de renforcer les capacités existantes de la communauté française des O&OoC en facilitant l'accès aux cellules des patients, en développant de nouveaux concepts et de nouvelles capacités de suivi sur puce, afin de promouvoir l'intégration des O&OoC dans le diagnostic et le parcours de soins du patient à l'hôpital. Cet AAP, a pour ambition de soutenir des projets bâtis autour de consortiums rassemblant les expertises et la synergie nécessaires à la réalisation du projet proposé, avec un financement compris entre 1 M€ et 2,5M€ pour une durée de 3 ou 4 ans. Cet appel est doté d’une enveloppe globale d’environ 15 M€. ...

Le programme Agroécologie et Numérique est structuré en quatre axes complémentaires présentés dans la partie scientifique de ce document : Axe 1 : Façonner un socio-écosystème propice à une recherche et une innovation responsable ;Axe 2 : Caractériser les ressources génétiques pour évaluer leur potentiel pour l'agroécologie ;Axe 3 : Concevoir de nouvelles générations d'équipements agricoles ;Axe 4 : Développer des outils et des méthodes numériques pour le traitement des données et la modélisation en agriculture, pour les agroéquipements et pour l’aide à la décision. Le programme Agroécologie et Numérique soutient financièrement des projets d’infrastructures et de recherche à l’interface entre le numérique et l'agroécologie, qui mettent en œuvre des approches pluridisciplinaires et systémiques reposant sur l’hybridation des compétences issues des communautés de l’agronomie (élevages et cultures), de l’écologie, des sciences du numérique et des sciences sociales. Dix projets de recherche et trois projets d’infrastructures, soutenus au démarrage du programme, ainsi que cinq projets de recherche sélectionnés en 2024 suite à l’AAP 2023, alimentent les quatre axes scientifiques. Les objectifs et attendus de ces projets ainsi que toutes les informations sur le programme sont accessibles en ligne sur le site https://www.pepr-agroeconum.fr/ Le programme Agroécologie et Numérique lance une dernière vague de soutien à des projets de recherche ou d’infrastructures originaux en sciences et technologies du numérique, à impact pour l’agroécologie. Doté d’un budget total de 17,3 M€, le programme financera des projets pour une durée de 3 à 5 ans avec des montants compris entre 1 et 3 millions d’euros de demande d’aide. Les lettres d’intention déposées dans le cadre de cet appel à manifestation d’intérêt doivent s’inscrire dans un ou plusieurs des quatre axes présentés ci-dessus. Les propositions d’infrastructures et d’équipements doivent être structurantes et fournir des données et des méthodes pour les pratiques agroécologiques. Les porteurs des projets non lauréats à l’AAP 2023 sont invités à candidater, en tenant compte du rapport d’évaluation transmis par le jury international mandaté par l’ANR et des priorités thématiques mises en avant dans ce présent appel à manifestation d’intérêt. Cet appel vient compléter celui lancé à l’automne 2023. Il permettra de construire et de financer des projets de recherche et d’infrastructures : traitant de sujets non encore ou insuffisamment abordés par les projets déjà financés par le PEPR ;proposant des thématiques émergentes et prometteuses en sciences du numérique, à fort potentiel d’application pour l’agroécologie. Un processus en trois étapes : Etape 1 : sélection de propositions sur la base de lettres d’intention qui seront étudiées par la direction du PEPR assistée d’experts scientifiques, et en association avec la présidence du jury international qui évaluera les projets complets. A l’issue de cette étape, les personnes ayant déposé une lettre d’intention seront informées si leur proposition est sélectionnée ou non pour la construction des projets complets. Cette étape, obligatoire, est l’objet de cet appel à manifestation d’intérêt.Etape 2 : co-construction des projets avec l’appui de la direction du PEPR et d’experts scientifiques. En respectant les règles de confidentialité et en excluant tout conflit d’intérêt, il pourra être proposé des échanges avec les lauréats de l’étape 1 afin de renforcer les partenariats et d’enrichir les propositions.  Etape 3 : dépôt des projets complets finalisés, pour audition et évaluation par le jury international mandaté par l’ANR. Cette étape permettra de garantir la qualité scientifique des projets, avec d’éventuelles recommandations qui seront à prendre en compte par les porteurs des projets. Le présent appel à manifestation d’intérêt a pour objectif de recueillir des lettres d’intention pour évaluation et sélection, afin d’alimenter l’étape 2 de construction des projets. Les personnes ayant des compétences et une expertise dans le domaine des sciences du numérique et n’ayant pas encore de contribution dans le domaine de l’agroécologie mais souhaitant y contribuer sont vivement encouragées à déposer une lettre d’intention....

Ce PEPR est copiloté par INRAE et IFPEN, qui ont associé avec eux des organismes de recherche et des établissements universitaires aux compétences complémentaires. B-BEST a aussi l’ambition d’assurer un positionnement scientifique de la France au meilleur niveau international sur les thématiques stratégiques abordées. Cinq axes prioritaires ont été définis : (1) Caractériser la structure chimique et physique de la biomasse ; (2) Comprendre et contrôler les systèmes biologiques ; (3) Définir et développer de nouveaux schémas de transformation de la biomasse ; (4) Développer des méthodologies et outils transversaux y compris digitaux ; (5) Comprendre les processus de transition vers la bioéconomie et leur gouvernance. Le PEPR a mis en œuvre pour son démarrage 11 projets ciblés qui impliquent plus de 20 partenaires (Organismes Nationaux de Recherche, Universités et Écoles) : https://www.pepr-bioproductions.fr/projets-finances B-BEST doit renforcer également les dialogues interdisciplinaires, multi-milieux et multi-acteurs, selon diverses modalités, en plus des projets ciblés multi-partenariaux dont les travaux ont déjà commencé, il s’agit de : Un appel à projets en deux vagues, très largement ouvert à la communauté scientifique, qui concerne les quatre premiers axes thématiques du PEPR, et vient compléter ou apporter de nouvelles approches sur les thématiques prioritaires du PEPR ; 15 lauréats ont été sélectionnés par un jury international lors de de la première vague, ils sont présentés sur le site internet du programme : https://www.pepr-bioproductions.fr/projets-financesPlusieurs appels à manifestation d’intérêt, également, relatif à l’axe 5 concernant les Sciences Humaines et Sociales : https://www.pepr-bioproductions.fr/projets-finances/sciences-humaines-et-sociales-bioeconomieDiverses actions d’animation à destination de la communauté scientifique ainsi que du grand public La seconde vague d’appel à projets, vise à soutenir des projets d’envergure, d’une durée maximale de 50 mois. Aucune prolongation ne sera admise. Le montant de l’aide demandée doit être minimum de 800k€. Pour votre information l’aide moyenne par projet lors de la première vague a été de 1,3M€. Le budget total de l’appel est de 13,7M€ pour l’ensemble des 4 axes....